Lettre au kot Carrefour
Lorsque je suis arrivé au Kot Carrefour, jamais je n’aurai cru que cela allait avoir un impact si grand et si intense dans ma vie.
Etant équatorien et m’étant installé en Belgique pour y faire mes études, le kot Carrefour est devenu ma maison et toutes les personnes qui y sont passées et celles qui y sont présentes en sont devenus ma famille.
C’est en regardant en arrière, en repensant à toutes ces années et à toutes les personnes ayant croisées mon chemin et qui viennent des quatre coins du monde que je m’aperçois de la chance exceptionnelle qu’est de vivre cette expérience.
En plus d’apprendre sur la culture belge, j’ai eu l’opportunité de connaitre d’autres cultures : en une seule et même journée, je pouvais prendre le petit-déjeuner avec à la fois un européen, un asiatique, un africain et un américain. C’est dans le « commu » où les plus belles discussions et les plus enrichissantes s’y déroulaient.
Non seulement, tu peux partager différents point de vue sur différents sujets/débats différents mais tu peux le faire en plusieurs langues ! Parfois, je devais parler en espagnol, français et anglais en moins de dix minutes, et c’est ça le kot Carrefour : un espace d’inter-culturalité et d’ouverture d’esprit.
Mes études étant bien terminées et non seulement j’aurais appris dans mon domaine –l’économie et la gestion- mais j’aurais appris à devenir un citoyen du monde. Tout au long de ces années, j’ai appris à comprendre que la richesse se trouvait dans les différences.
Le kot c’est aussi l’organisation d’évènements qui m’ont permis de développer mes compétences notamment à travailler en groupe dans un environnement international. Même si ces semaines peuvent être source de stress -puisqu’on veut tous que ces semaines soient extraordinaires- elles m’ont faites voyager sans devoir payer un billet d’avion ! J’ai pu déguster différents plats et en même temps apprendre sur la culture des différents continents. J’ai même eu l’occasion de fêter le nouvel an perse, le nouvel an chinois, de partager un thé avec un syrien et de déguster une délicieuse poutine québécoise, me bourrer la gueule.
Par ailleurs, cela ne m’a pas seulement appris sur les autres cultures, mais cela m’a permis d’apprendre davantage sur moi-même. Apprendre la richesse de mes origines et de l’Amérique Latine.
Ce kot est vraiment un endroit exceptionnel et unique en ce genre, j’espère y revenir un jour avec mes enfants pour leur montrer le lieu qui a changé complètement leur père.
Merci au KOT CARREFOUR et à tous ses membres pour cette magnifique expérience.
Juan Carlos – Equateur