A la recherche des Erasmus perdus

Ce mercredi 8 février a eu lieu la fête de l’accueil au Post. Mais que représente-t-elle ? L’UCL fête l’arrivée des Erasmus de telle manière à ce qu’ils se sentent accueillis.

C’est bien connu, quand on part en Erasmus, on s’imagine pleins de belles choses, toutes les découvertes qu’on va faire. On va découvrir une culture, découvrir des traditions, une langue, la population locale. Un rêve qui devient réalité. Tout cela ne se fait pas sans effort, ni volonté de la part de chacun. Ces paroles d’un étudiant de l’UCL en témoignent.

« Haha en fait c'est je pense quelque chose qu'on aimerait tous bien faire avant de partir, rencontrer des locaux, mais les locaux ils ne sont pas du tout dans le même mood que les étudiants Erasmus, puis ils habitent là et donc ils reviennent toutes les semaines chez leurs parents etc ... J'pense qu'on se fait vite une raison et qu'on se résigne à parler avec les Erasmus »

En effet , arriver à Louvain-la-Neuve, ce n’est pas toujours facile quand on sait qu’il y a environ 600 étudiants échanges pour 20 000 étudiants au total. C’est comme arriver en tant que nouveau dans une classe où tout le monde se connaît depuis bien longtemps mais à plus grande échelle.

Alors oui, soyons là pour eux, montrons leur que nous sommes heureux de leur présence et fiers qu’ils aient choisi l’UCL, c’est tout l’intérêt de cette fête d’accueil. C’est donc avec une équipe de 8 personnes que nous nous sommes rendus à la fête. Non, non nous n’avons pas uniquement profité de la nourriture et des boissons mais nous étions là pour remplir une mission.  A travers un jeu de culture générale sur les pays d’origine des étudiants internationaux, nous avons une fois de plus répandu l’esprit ouvert et multiculturel du kot carrefour. Il y avait également d’autres kots à projet et organisations comme le kot-é-chine, le latinokap, l’ESN, la CGEI etc. Plusieurs d’entre nous ont rencontré des étudiants de leur nationalité, chacun étant heureux de retrouver un petit bout de chez lui, de parler sa langue et de rassurer les nouveaux arrivés. En tant qu’étudiants nous avons des droits et nous aimons bien le rappeler. Mais nous avons aussi des devoirs, le devoir d’accueillir les étudiants comme nous souhaiterions l’être durant notre échange. Et cette soirée nous a permis de l’honorer un peu plus.

Et si vous voulez une petite idée du genre de questions que nous avons posées, en voilà une : Savez-vous citez les langues officielle de la Suisse ?

Ariane Péters