Janvier 2015. Naissance

Naissance

Pour le monde chrétien, Noël est la fête de la naissance de Jésus. Sa naissance nous rappelle que l’arrivée d’un bébé est toujours un émerveillement. Il est magnifique mais si fragile, si dépendant. Il ne demande qu’à être aimé, qu’à être porté dans les bras. Jésus est ce nouveau-né qui nous arrive avec ce message d’amour universel.

Et le 25 décembre n’est pas loin puisque l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier, avec l’arrivée des Rois mages, Melchior, Balthazar et Gaspard, venus rendre hommage à l’enfant Jésus, avec l’or, la myrrhe et l’encens.

D’ailleurs, dans les anciennes traditions des premières églises chrétiennes, avant la conversion de l’Empire romain - Edit de Milan en 313 -, et toujours le cas dans l’Eglise arménienne d’aujourd’hui, Noël n’était pas fêté le 25 décembre mais le 6 janvier.

Et en ce mois de janvier 2015 d’une nouvelle année, cette naissance, fruit de l’amour, porteuse d’amour et de changement, comme toute naissance, nous questionne.

Naître et donner la vie nous inscrivent dans la continuité de la vie, dans la continuité du monde. Et pas seulement. Car naître et donner la vie est la réactualisation de la vie et de l’alliance que les hommes passent entre eux car ils savent, comme dit la citation latine, « spes messis in semine », que « l’espoir de la moisson est dans la semence », que, par-là, l’avenir a de l’avenir, la vie a une chance d’être vie.

Alors en ce mois de janvier, nous ne pouvons que vous souhaiter, à toutes et à tous, une année 2015 féconde, dans tous les sens du terme.

Ricardo HEREDIA

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