Le potager du Kot
Est-ce qu’on n'a jamais pensé avant de manger une tomate quel chemin a fait celle-ci avant qu’elle soit dans notre assiette ?
Faire son potager du kot est une initiative écologiste et spirituelle aussi !
Quand j’ai semé pour la première fois dans ma vie, je n'ai jamais cru que j’allais vais faire une petite prière en même temps! C’est par ces mots qu'un des étudiants du kot Carrefour a décrit ses sentiments à propos du projet.
Le kot Carrefour, a commencé une expérience verte, au mois du mars de l'année 2013 suite à la proposition d’un de ses étudiants d’exploiter l’espace vert du jardin du kot.
Ainsi, un potager a vu le jour, où des radis, du persil, des petits pois, des salades et des fèves marraines ont été semés.
Avec l’aide d’un ami dont l’expérience maraîchère est énorme, le travail a commencé. Nous avons d’abord enlevé la mauvaise terre pleine de sable, puis, on a mis de la terre fraîche bien nourrie avec du compost dont la couleur noire était un bon signe de fécondité désirée.
Le potager a eu un double intérêt. D'un côté, cet acte se voulait favorisant l’effort écologiste dans le milieu estudiantin; d’un autre côté, on nous donne la chance de réfléchir au chemin parcouru et quel effort faut-il faire pour que tel légume arrive chez nous.
Par contre il semble que le potager a aussi permis de penser à la naissance en tant que miracle de vie. C’est ce que certains Carrefouriens ont appelé un aspect « spirituel. » C’est pourquoi on a fait une petite prière le moment où on a foncé les semences avec son doigt.
Après un mois, nous avons vu bien pousser ces plantes. Il nous est apparu que le travail ne s’arrêterait pas là car il est a fallu rapidement mettre des bambous pour faire tenir ces créatures très jeunes qui poussaient si vite avec l’espoir de les cueillir au moins du juin prochain (photo 1).
Au début de l’été, les étudiants ont pu cueillir un bouquet de divers légumes qui étaient en harmonie avec des fleurs. Les photos ci-dessous raconteront les étapes du travail.
Aussi, le besoin d'assurer la fécondité minérale de la terre du potager d'une façon naturelle a suggéré aux Carrefouriensde faire un compost. Ainsi un autre critère de triage d'ordure pourrait être introduit auprès de la communauté. L'idée devrait être discutée lors de la première réunion du quadrimestre prochain avant le recommencement du cycle de vie du potager, le printemps prochain.
Finalement, pour le moment, nous allons aménager simplement le potager en enlevant les mauvaises herbes et en aérant la terre pour qu'elle soit prête au rendez-vous le printemps prochain.
Hazem YABROUDI