« Tu joues tous les jours avec la lumière de l’univers ». Cette citation de l’écrivain, poète, diplomate et penseur chilien Pablo NERUDA (Parral, 12 juillet 1904 - Santiago, 23 septembre 1973) est, en ce mois de mai 2013, pleinement d’actualité.
En effet, le soleil et la nature nous invitent à toutes floraisons. Et aussi à toutes les audaces. Malgré nous. Le printemps revient toujours, quels que soient nos états d’âme, après une gestation longue, secrète et lente.
De même, le mois de mai est le temps de la préparation de l’avenir quand on est étudiant, étape par étape. Et la première d’entre elles, c’est la réussite de l’année académique. Ici aussi, il y a un travail souterrain d’éclosion tranquille qui nécessite la détermination de chacune et de chacun.
Il est temps de retrouver cette évidence : pour avancer, réussir ou naître, il nous faut comme l’enfant pour venir au monde, un temps à soi, à l’abri, dans le ventre maternel. Sans cette clôture de tendresse, il n’y a pas de vie. Il n’y a pas de processus d’évolution.
A toutes et tous, prenez ce temps-là.
Ricardo Heredia